jeudi 14 octobre 2010

l'Hypersensibilité électromagnétique

L'Hypersensibilité électromagnétique (HSEM)
(ou électro-sensibilité, ou électro-hypersensibilité)
est un trouble dans lequel une personne déclare connaître des symptômes de maladie qui selon elle sont causés ou aggravés par des champs ou des ondes électromagnétiques.
CEM (Champs électromagnétiques).
Les symptômes décrits sont reconnus comme réels mais la recherche scientifique
globalement à ce jour conclut que les champs ou ondes électromagnétiques
n'en sont pas la cause.
Des études en double aveugle ont montré que les champs électromagnétiques n'étaient pas à
l'origine des symptômes constatés, et que ceux-ci pourraient donc être d'ordre
psychologique.
De même, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère qu'il n'y a pas d'éléments scientifiques qui permettraient d'appuyer l'affirmation que la sensibilité électromagnétique
soit réellement causée par les champs électromagnétiques et non par des troubles psychologiques.

De quoi souffrent les personnes électrohypersensibles (EHS)
Les personnes se déclarant électrosensibles présentent différents symptômes :
problèmes de santé dermatologiques (rougeurs, picotements, sensations de brûlure)
des symptômes neurasthéniques et végétatifs (fatigue, lassitude, difficultés de
concentration, étourdissements, nausées, palpitations cardiaques et troubles
digestifs).
Cet ensemble de symptômes ne fait partie d'aucun syndrome reconnu.

L'électro-hypersensibilité n'est pas considérée comme une pathologie en tant que telle.
Dans un certain nombre d'études, on a exposé des individus présentant une HSEM à des
CEM similaires à ceux auxquels ils attribuaient leurs symptômes. La majorité de ces études indique que les individus se plaignant d'hypersensibilité électromagnétique sont incapables de détecter précisément une exposition à des CEM que des individus ordinaires.
Les autorités sanitaires en France et dans plusieurs autres pays concluent qu'il n'existe aucun lien entre les symptômes et l'exposition aux ondes radio.
En laboratoire et dans des conditions strictes d'expérience, les personnes se déclarant électrosensibles ne détectent pas la présence ou l'absence d'ondes radio.

L'électrosensibilité est causée par ordre d'importance, selon un hôpital allemand, par
une intoxication chronique à :
des biocides : pesticides PCP, DDT, PCB, herbicides et tous produits contenant des biocides,
des métaux lourds : palladium, mercure,
des produits chimiques créés par la main de l'homme : époxy, colles dissolvants, plastiques, ...
à un stress excessif propre à chacun.

Les interrogations sur les risques à l'exposition aux rayonnements électromagnétiques s'appliquent aux téléphones domestiques, les DECT, comme aux autres technologies radio.
(Digital Enhanced Cordless Telephone) téléphone sans fil numérique
, à portée limitée qui permet des déplacements d'une portée de 100 à 300 mètres dans une habitation.
Le téléphone est constitué d'une base connectée au réseau téléphonique,
d'un émetteur/récepteur radio,
de combinés munis d'un microphone et
d'un écouteur permettant la conversation.
la technologie DECT avec une gamme de fréquence 1880 à 1900 MHz. (micro-ondes)
tend à être remplacée par la technologie Wi-Fi.
La nouvelle génération de DECT est
DECT NG pour des
améliorations de la qualité de la voix,
de la diffusion de son (en qualité streaming), de la
sécurité.
Les personnes concernées et les associations affirment que le phénomène est causé par des expositions électromagnétiques et mettent en cause :
les écrans de visualisation associés aux ordinateurs,
les téléphones mobiles et leurs stations de base,
antennes-relais de la téléphonie mobile,
le WiMAX,
les lignes à haute tension
les transformateurs électriques.

A quelle distance doit-on placer la base d'un téléphone DECT ?
Côté combiné, il faut comparer les puissances émises par un téléphone DECT (de l'ordre de 0,01 W) et celles émises par un mobile GSM (2W en GSM900, 1W en GSM1800).
Côté station de base, l'émission d'une balise dans un des time slots (4ms toutes les 100 ms)
à une puissance de 0,01 à 0,12 W en dehors de toute communication.
L'étude de l'ARCEP concernant le Wi-Fi qui a un mode de fonctionnement similaire montre que
le niveau d'exposition demeure inférieur aux normes même si les équipements sont très près des utilisateurs.
L'effet du rayonnement diminue très vite (inversement proportionnel au carré de la distance).
Le principe de précaution conduit à recommander d'éloigner autant que possible
la borne d'endroits où les personnes séjournent de façon prolongée.

Les nouveaux modèles de téléphones depuis fin 2008 diminuent la puissance
électrique et l'intensité des échanges radios, donc un risque amoindri si tant est qu'ils
présentent un risque quelconque.


Les personnes se disant électrosensibles varient de quelques personnes par million à
8 % des personnes interrogées.
Dans les cas les plus sévères, les personnes sont tellement affectées qu'elles s'isolent
et cessent le travail et changent leur mode vie alors que d'autres rapportent des symptômes
moins sévères qui entraînent un évitement de certaines sources de champs électromagnétiques.
Une partie de la population se plaint de sensibilité électromagnétique et se plaint de
ressentir une gêne en présence de ces appareils.
Une étude réalisée par l'ARCEP et Supelec sur le Wi-Fi a été faite.
Dans les études en double aveugle (le sujet et l'agent expérimentateur à ses côtés)
ne savent pas si le champ est fictif ou réel, le sujet doit déterminer s'il a été exposé
(détection du champ). Il est parfois soumis à différents tests de mémoire et d'attention.
Cette étude concluait que
"les symptômes décrits par les personnes peuvent être sévères et parfois handicapants.
Cependant, il s'est révélé difficile de montrer que, dans des études en aveugle, l'exposition à
des champs magnétiques pouvaient être à l'origine de ces symptômes.
L'électro-hypersensibilité n'est pas reliée à la présence de champs magnétiques."

Lors des discussions du Grenelle des Ondes, il a été conseillé de réduire les seuils de
radiofréquence des antenne-relais à 0,6V/m au lieu de 28 V/m aujourd'hui.
En France, on compterait 47.110 stations de base pour les standards GSM 900 et GSM 1800, ainsi que 23.620 pour l'UMTS.
De leur côté, les opérateurs mobiles, représentés par l'Afom, se montrent pessimistes sur
la qualité du signal.
"L'identification d'effets potentiellement négatifs découlant d'un phénomène, d'un produit
ou d'un procédé ainsi que l'incertitude dans l'estimation de leur risque doit conduire
à l'application du principe de précaution."
"L'état des connaissances concernant les risques potentiels pour les enfants (dont le
cerveau, en plein développement, donc plus sensible aux perturbations), est proche de nul.
pour les technologies sans fil.
A l'heure actuelle, les fréquentes évolutions technologiques des téléphones portables ne
permettent pas d'avoir une connaissance fiable du risque, vu les faibles doses de
rayonnement émis par les portables.
Mais la 3G, la 4G se développe et les fréquences évoluent, le principe de précaution se doit
d'être appliqué.

On s'est même posé la question si la mortalité, l' effondrement, l' affaiblissement des colonies d'abeilles.
Les abeilles perçoivent les champs électriques et magnétiques par l'intermédiaire de petits
cristaux abdominaux contenant du fer.
On a découvert jusqu'à 170 produits chimiques différents dans les ruches de colonies
malades et de colonies saines.
Certains échantillons de pollen dans les alvéoles en contiennent jusqu'à 35 types.
Aucun produit chimique à lui seul ne semble être la cause du syndrome, les pesticides
affaibliraient les abeilles. Certains pesticides appelés néonicotinoïdes sont suspectés d'avoir
un effet imprévu sur leur capacité à s'orienter et à mémoriser leur chemin. Sans cette
mémoire, l'abeille ne peut pas rentrer à la ruche et la colonie risque de s'effondrer.
L'influence des champs électriques et magnétiques a peu été étudiée sur l'abeille et les données actuelles ne permettent pas de mettre en évidence une relation entre ces
champs et la mortalité des colonies d'abeilles domestiques.










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