samedi 16 octobre 2010

Construction de centrales à charbon en Inde


En France, Alstom Power : "nous avons gagné ce contrat en Inde de 700 millions
d'euros pour la construction de centrales à charbon".
L'Inde est le marché émergent en Asie. C'est le premier marché français remporté face
aux Chinois, face aux Indiens, face aux Coréens, face aux Japonais, face aux Allemands,
face aux Américains.
Il y a un appétit d'infrastructures colossal que ce soit en Inde ou en Chine pour la
meilleure technologie et le meilleur prix. Et en plus il faut être local.
(Le Parisien.fr)
Les 4 milliards d'habitants de l'Inde, du Brésil, de l'Indonésie, d'Afrique du Sud,
et du reste du monde émergent suivent le même chemin.
Ce sont des opportunités importantes pour les groupes industriels français,
d'autant plus que les entreprises chinoises spécialisées dans les biens d'équipement
remontent progressivement dans la chaîne de qualité
(secteur du transport et de la distribution d'électricité).
Des entreprises chinoises compétitives apparaissent, qui bénéficient d' aides apportées par
le gouvernement favorisant les achats locaux et les champions nationaux.
Des projets en cours de réalisation.
Quatre cents millions d'Indiens n'ont toujours pas accès à l'électricité.
L'énergie électrique fournit environ un quart de l'énergie mondiale.
Elle est produite pour l'essentiel à partir d'hydrocarbures et de charbon qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre mais une part non négligeable provient de sources renouvelables, grâce aux barrages.
Pour les pays en voie de développement, l'électricité reste en enjeu.

L'Inde comme la Chine dispose de vastes gisements de charbon,
accessibles économiquement du fait de l'existence d'une main-d'oeuvre abondante et à
faible coût.
C'est pour eux la seule manière de produire à un prix de revient qui ne soit pas prohibitif l'électricité dont ils ont dramatiquement besoin.
Quel est notre marge de manoeuvre à l'égard des émissions de CO2 ?
Y pouvons-nous quelque chose ?

Est-il réaliste de penser que l'humanité laissera dans le sous-sol de la planète sans s'en servir tout ou partie des hydrocarbures que celui-ci contient ?
A l'évidence, non.
Les hydrocarbures sont bien trop précieux pour qu'on n'exploite jusqu'à la dernière goutte
de pétrole, jusqu' au dernier mètre cube de gaz naturel et même à la dernière tonne de
charbon économiquement accessible.
Autrement dit, les quantités d'hydrocarbures encore présentes dans le sous-sol de la
planète vont-elles déterminer le volume de CO2 que nous rejetterons dans
l'atmosphère ?
La majorité des rejets proviendra des pays émergents qui n'ont pas les moyens financiers
nécessaires et qui ont d'autres priorités.
La problématique sur les émissions de gaz à effet de serre inquiète toujours
autant et les interrogations sur son évolution future ne cessent d'affluer, notamment sur la santé, sur les éventuels changements climatiques.

La seule manière de diminuer les émissions planétaires de CO2 serait en définitive de
supprimer ou de réduire l'extraction du pétrole, du gaz naturel ou du charbon.
L'humanité n'a jamais autant foré de puits de pétrole, construit de gazoducs et ouvert de
mines de charbon.


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