mardi 26 octobre 2010

10ème Conférence de Cancun sur le Climat

Le sommet de Cancun :
A l'instar de la stabilité économique et du terrorisme, le changement climatique préoccupe
l'opinion publique.
16 % des 15000 personnes interrogées désignent le changement climatique comme étant leur principal sujet de préoccupation, 17 % des sondés ont évoqué la stabilité économique et
autant se sentent menacés par le terrorisme.
A deux mois de la Conférence de Cancun au Mexique où 193 pays sont attendus pour décider sur l'avenir de l'environnement.
"Le réchauffement est inéluctable mais l'essentiel peut être évité" précisent les experts.
Il faut limiter l'augmentation de la température de la Terre en dessous de 1,5 ou 2 degrés C
afin de limiter l'impact sur les humains et l'écosystème.
Construire des édifices écologiques, éviter le gaspillage énorme qui est fait depuis une centaine
d'années. L'absence de réactions sérieuses dans le passé implique d'agir avec vigueur à l'échelle
internationale.
C'est en Asie que la population est la plus préoccupée par la question climatique.
57 % des personnes interrogées en Chine sont inquiets.
La Chine est très investie dans la lutte contre le changement climatique même si elle n'échappe
pas à ses contradictions en utilisant ses réserves de charbon. Elle assure qu'elle jouerait
"un rôle constructif" pour parvenir à un consensus, elle surinvestit dans l'économie
verte.
Barak Obama conserve une volonté forte même s'il doit lui aussi gérer ses contradictions internes.

L'union Européenne, a dépassé ses engagements de Kyoto dans le domaine des émissions de gaz à effet de serre.
L'UE se rapproche de Cuba. Madrid encourage le dialogue avec Cuba.
La France est au premier plan. Elle a lancé avec la Norvège le mécanisme pour protéger la
forêt (REDD plus). Elle lance avec le Kenya les bases de réflexion pour donner l'accès à
une énergie verte en Afrique. Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie, est très engagé dans ce projet.
La France apportera des solutions au reboisement des forêts : la création d'un Fonds de reboisement et d'adaptation au changement climatique (FRAC) pour lutter contre la
déforestation.
Brice Lalonde, ambassadeur sur le climat, croit encore en Cancun.
"Aujourd'hui, tout se télescope, les grands problèmes environnementaux :
l'acidification des océans, la perte de la biodiversité, le manque d'eau, avec les objectifs du
millénaire ou les nouveaux enjeux géopolitiques,
c'est à l'ONU que tout peut se consolider."
"L'histoire s'écrit maintenant. La France agit, elle est présente. Elle a permis de faire adopter la législation européenne. N'oublions pas le Grenelle, l'ambition est toujours là."

Après les incendies en Russie et les inondations au Pakistan et en Inde, l'été 2010 ranime les
inquiétudes sur les conséquences du réchauffement climatique...
Des décisions politiques s'imposent pour éviter que Cancùn ne soit un fiasco .
Des textes courts et claires afin que des choix politiques puissent être réalisés et permettre
l'adoption de décisions qui constitueraient le socle de construction d'un traité.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a reconnu que la conférence attendue au Mexique
en novembre ne donnerait peut-être pas naissance à "un accord global et contraignant" en
précisant qu'il fallait être "pratiques et réalistes".
Mme Figueres, la secrétaire générale de la Convention croit tout à fait en une possible
réussite et rappelle qu'il n'existe pas d'alternative aux Nations unis.
Pour elle, "changer le monde se fait avec la petite cuillère."
(Owni Sciences)

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