jeudi 8 mars 2012

énergies non renouvelables : fin des énergies fossiles


La révolution industrielle du 19ème siècle a permis l'accès aux ressources fossiles :
charbon, gaz et pétrole. Le monde a augmenté sa consommation d'énergie et nous assistons
progressivement à l'épuisement des énergies fossiles.
En 2050, les besoins doubleront encore mais les réserves de gaz seront épuisées dans 60 ans,
le pétrole dans 40 ans, l'uranium dans 70 ans.
Déjà, le monde voit ses réserves en pétrole bon marché s'épuiser.
Cela va impliquer des changements drastiques :
se convertir à des sources d'énergies alternatives comme l' énergie solaire, éolienne,
la géothermie,la biomasse ...

La prospérité de nos sociétés repose sur une utilisation massive d'énergie. 80 % de nos
besoins sont couverts par le pétrole, le gaz et le charbon.
Nos modes de production, de transport, de vie devront s'adapter.
La transition énergétique s'accompagnera d'une hausse des prix :

La surexploitation des ressources actuelles risque d'engendrer des mouvements de tension et
le changement de nos habitudes de consommation (disparition des poissons).

L'énergie des plantes : les biocarburants issus de la biomasse :
le biodiesel (huile extraite du colza, du tournesol
et le bioéthanol (tiré de la fermentation des sucres contenus dans les betteraves, le blé, le maïs)
pourraient se substituer au pétrole dans la fabrication des carburants.
Faute de pétrole, paralysie des transports, de l'automobile, des camions. Plus rien n'est fabriqué ni distribué,

En 2020, l' Europe va s'adapter aux énergies renouvelables :
en millions de tonnes équivalent pétrole
Hydraulique 180 Mtep
Solaire 20 Mtep
Eolien 30 Mtep
Bois 60 Mtep
Cultures 65 Mtep
Déchets 57 Mtep.

lundi 5 mars 2012

minerais en France : mines d'uranium et risque de contamination

Une carte interactive de GeoSignal dresse l'inventaire national des quelque 200 sites miniers d'uranium
en France et permet de connaître la quantité d'uranium produite sur chacun des sites.
(Vendée, Hérault, Limousin, Haute Vienne, Bretagne, Lozère, Loire, Saone et Loire...)




La découverte de l'uranium est récente, en 1789 et la découverte du radium et du polonium par Pierre
et Marie Curie date de 1898.
L'uranium est une ressource non renouvelable : le minerai d'uranium français est de faible teneur 1 à 4 kg d'uranium par tonne selon les gisements.
Certaines espèces comme l'autunite, la chalcolite, la pechblende étaient utilisés pour la coloration des verres,
des céramiques, de la porcelaine et dans les alliages.
L'aventure industrielle et minière elle,date de la ruée vers l'uranium entre 1900 et 1939 puis en 1945 pour alimenter les piles atomiques françaises.
En 2001, il ne restait plus qu'un seul gisement d'uranium en activité en France : les mines de Jouac
et près de 8000 tonnes d'uranium auront été produites dans les mines de Jouac.

L'exploitation se faisait en mine à ciel ouvert et les eaux pompées pour que les mineurs travaillent dans les mines d'uranium à sec. Quand la mine ferme, la nature reprend ses droits et l'eau remonte. La teneur en uranium dans l'eau doit être surveillée.
De même que les mines d'or elles aussi produisent de l'arsenic. On en trouve dans la Creuse.
Tous ces sites d'extraction d'uranium en France ont représenté une production d'environ 72800 tonnes
d'uranium (Marc Tartière) et servent aujourd'hui de sites d'entreposage des résidus de traitement et des
déchets importés.
En Bretagne, "Sortir du Nucléaire" a procédé à des mesures de radioactivité avec un compteur
en poche : "L'uranium n'a pas enrichi le roi Morvan".  A plusieurs centaines de mètres, pas de problèmes, mais les résidus de minerai laissés à l'air libre ont contaminé le sol lors de l'extraction :
20 fois la radioactivité naturelle.
Dans le Morbihan, un comité de suivi des anciennes mines d'uranium bretonnes s'est réuni à la préfecture
du Morbihan : 7 sites sur 22 devraient être décontaminés.


Vos observations m'intéressent :



jeudi 1 mars 2012

patrimoine vert : les jardins pollinisateurs

Photo F.Marre - Rustica
Les pollinisateurs sont  les abeilles, les bourdons, les mouches, les papillons ...
Les plantes à graines se reproduisent par pollinisation,
le pollen provenant de l'étamine, l'organe mâle, est
acheminé vers le pistil , l'organe femelle où se produit
la fécondation, puis la formation d'une graine.
Et c'est le vent, l'eau ou les insectes qui pollinisent.
l'eau : l'hydrogamie
le vent : l'anémogamie
les insectes : l'entomogamie.



Certaines plantes ont à la fois des organes sexuels mâles et femelles. On parle d'hermaphrodisme comme pour le pommier.
Lorsqu'une plante se féconde elle même, il s'agit
c'est un processus de type autogame.


Morphologie des plantes à fleur pour la
pollinisation (Wikipédia)


En l'absence de pollinisateurs, les végétaux ne pourraient se reproduire qu'avec l'aide de l'homme. Aujourd'hui, l'abeille est en danger. En Chine, l'abeille a disparu et à chaque printemps, des ouvriers vont féconder les fleurs des poiriers une à une. La ruche d'abeille peut polliniser jusqu'à 3 millions de fleurs en une seule journée. Un homme ne fera pas plus de trente poiriers.
Les fautifs sont les parasites, les insecticides, les ondes electromagnetiques, le frelon asiatique, les OGM, ...

Préservons les jardins fleuris,
plantons du thym, de la lavande, de la sauge, du chèvrefeuille, des framboisiers ...
laissons les fleurs sauvages sur la lisière des haies, primevère, pissenlit, coquelicot, bouton d'or, bleuet ...
De nombreuses espèces sont nectarifères et pollinifères, et selon la saison, ces plantes assurent un
apport en nectar ou en pollen aux insectes butineurs.
La pollinisation est essentielle à la pérennité des végétaux et votre jardin ou verger a un rôle écologique
à jouer.


Passionné d'apiculture,  vos suggestions m'intéressent :