en France et permet de connaître la quantité d'uranium produite sur chacun des sites.
(Vendée, Hérault, Limousin, Haute Vienne, Bretagne, Lozère, Loire, Saone et Loire...)
et Marie Curie date de 1898.
L'uranium est une ressource non renouvelable : le minerai d'uranium français est de faible teneur 1 à 4 kg d'uranium par tonne selon les gisements.
Certaines espèces comme l'autunite, la chalcolite, la pechblende étaient utilisés pour la coloration des verres,
des céramiques, de la porcelaine et dans les alliages.
L'aventure industrielle et minière elle,date de la ruée vers l'uranium entre 1900 et 1939 puis en 1945 pour alimenter les piles atomiques françaises.
En 2001, il ne restait plus qu'un seul gisement d'uranium en activité en France : les mines de Jouac
et près de 8000 tonnes d'uranium auront été produites dans les mines de Jouac.
L'exploitation se faisait en mine à ciel ouvert et les eaux pompées pour que les mineurs travaillent dans les mines d'uranium à sec. Quand la mine ferme, la nature reprend ses droits et l'eau remonte. La teneur en uranium dans l'eau doit être surveillée.
De même que les mines d'or elles aussi produisent de l'arsenic. On en trouve dans la Creuse.
Tous ces sites d'extraction d'uranium en France ont représenté une production d'environ 72800 tonnes
d'uranium (Marc Tartière) et servent aujourd'hui de sites d'entreposage des résidus de traitement et des
déchets importés.
En Bretagne, "Sortir du Nucléaire" a procédé à des mesures de radioactivité avec un compteur
en poche : "L'uranium n'a pas enrichi le roi Morvan". A plusieurs centaines de mètres, pas de problèmes, mais les résidus de minerai laissés à l'air libre ont contaminé le sol lors de l'extraction :
20 fois la radioactivité naturelle.
Dans le Morbihan, un comité de suivi des anciennes mines d'uranium bretonnes s'est réuni à la préfecture
du Morbihan : 7 sites sur 22 devraient être décontaminés.
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