mercredi 20 octobre 2010

énergies renouvelables : Google Energy, producteur

Google utilise près de 2 millions de serveurs dans le monde, d'où une consommation
électrique considérable. Les data centers américains pourraient bien émettre plus de CO2
que les avions.
Le Groupe Google a déjà annoncé son intention concernant
la mise en place d'un "réseau large bande à ultra haute vitesse",
un réseau à 1 GigaBits/s via la fibre optique.
Google a créé Google Energy (fév 2010) pour devenir marchand d'électricité .
Le but n'est pas de concurrencer dans le domaine, mais d'assurer son indépendance énergétique.

la "smart grid" américaine : injecter de l'intelligence informatique dans un réseau
physique (eau, gaz, électricité).
Google, géant de l'informatique et des réseaux pense que l'électricité et l'eau peuvent être
gérés à la manière du Net et s'est lancé dans l'aventure avec des partenariats afin de produire une partie de son énergie via des panneaux solaires et des éoliennes.

La firme a investi dans la production d'énergies renouvelables :
deux fermes éoliennes dans le Dakota du Nord pour une capacité de 169,5 mégawatts d'électricité (juin 2010)
des panneaux solaires implantés sur les toits de ses datacenters.
Le siège social Google Plex est doté de 9212 panneaux solaires installés ses toits et
produisant 1,6 megawatt d'électricité (équivaut à l'électricité de 1000 logements)
et les pelouses de Google sont tondues par 200 chèvres.(depuis 2007)

Google continue de soutenir des projets d'énergie verte avec la construction de
l'Atlantic Wind Connection, l'AWC
un réseau sous-marins (backbone de 563 km)
de transport d'énergie produite par un parc éolien offshore situées au large de la
côte Est américaine.
Ce réseau financé par Google et Good Energies reliera les fermes en mer d'éoliennes
et apportera l'électricité dans 4 états américains :
le new Jersey, le Maryland, le Delaware et la Virginie. Il aura une capacité de 6000 MW
(MegaWatts).
Le 11 octobre 2010, Google participe pour 37,5 % à l'AWC, lors de la phase initiale de développement du projet mais elle n'investira pas dans la réalisation.
Cette phase de développement consiste à obtenir les approbations pour financer et
commencer à construire la ligne Green pour Google.

Cette ligne de transport d'énergie est localisée à 350 miles des côtes du New Jersey et
servira de hub capable de recueillir l'énergie issue de plusieurs parcs
éoliens offshore.
Sans une telle architecture, les fournisseurs d'énergie éolienne offshore
auraient été obligés de construire des lignes de transmission pour chaque plateforme.
Ce backbone (épine dorsale) pourrait transporter assez de puissance pour desservir 1,9 million de foyers.
Google a rencontré des oppositions contre certains parcs éoliens au large de la côte Est qui nuieraient à la vie marine, aux oiseaux et gâchent la vue et déclare que cet investissement
est rentable tout en étant bon pour l'environnement et s'inscrit dans son rôle de producteur d'énergie qui lui a été attribué par le gouvernement américain.
TransElect dirige le projet de backbone et Good Energies, Marubeni Corporation
investissent également dans la phase initiale de développement.


(WebActus.net)


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