dimanche 7 novembre 2010

déchets nucléaires : le train de l'enfer


Le train d'enfer a rejoint l'Allemagne (Reuters)
Les déchets arrivent sur leur site de retraitement dans des "châteaux, enveloppes d'acier de 110 tonnes, renfermant chacun 10 tonnes de combustible usé, par camions, trains ou
bateaux spéciaux.
Ils sont ensuite entreposés dans des piscines où on laisse leur radioactivité
et leur température décroître durant 3 à 5 ans.
A l'issue de cette période, ils sont cisaillés en petits tronçons de 35 mm et tombent dans
une cuve d'acide nitrique qui dissout la matière nucléaire mais pas la gaine métallique
qui la renferme.
Ces morceaux métalliques sont compactés et ont vocation à être stockés comme déchets ultimes.
La solution d'acide nitrique contenant la matière nucléaire subit des traitements
chimiques successifs pour séparer le plutonium et l'uranium des produits de fission, très
radioactifs. Ces derniers sont "vitrifiés", coulés dans des verres spéciaux puis placés
dans des conteneurs en acier inoxydable réfractaire.
Après refroidissement, un couvercle est soudé sur le conteneur. L'uranium et le plutonium représentent 96% de l'ensemble.
(Le Parisien.fr)
Cette prestation de service est fournie par Areva mais restent la propriété des clients tout au long du processus. Conformément à la loi française, matières et déchets sont retournés dans leur pays d'origine après traitement.
Les déchets français restent quant à eux sur le territoire français.Ils ne représentent que
0,2% du volume.
Le nucléaire était une solution il y a 25 ans. Aujourd'hui, on devrait se tourner vers des
solutions durables. Le nucléaire n'est pas impliqué dans le réchauffement de la planète.
Si chacun produisait sa chaleur, son électricité, il n'y aurait plus que les besoins des
industriels. Pour les voitures, c'est le même processus.
Le nucléaire est indispensable aujourd'hui en France.
Que décide-t-on pour demain ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire