Maxisciences
Les chercheurs de l'Université de Las Palmas de Gran Canaria (Espagne) ont
examiné 5 phoques communs vivant dans l'estuaire de l'Elbe, en Allemagne,
et l'étude a montré d'inquiétantes concentrations de divers polluants, plus élevés que
pour les animaux vivant à distance des côtes.
Les activités industrielles, de dragage et de navigation sont une des plus grandes sources de pollution.
Un problème qui concerne toutes les zones côtières industrialisées d'Europe.
"Ces espèces peuvent être utilisées comme bio-indicateurs de la pollution mondiale".
Ils ont ainsi mesuré les niveaux de 17 pesticides persistants dont beaucoup sont interdits
depuis plus de 30 ans mais encore présents du fait de leur difficulté à se dégrader.
19 composés proches de la très toxique dioxine ont été évalués.
Ce qui se passe pour les phoques est vrai pour toutes les autres espèces qui partagent leur
écosystème.
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