mardi 8 mars 2011

Hydrolienne : l'île d'Ouessant mise sur le courant marin

L'île d'Ouessant va se brancher sur la mer d'ici 2012, grâce à des hydroliennes, des cousines
sous-marines des éoliennes. Elle sera totalement immergée dans les fonds marins au large
de l'île.
La Société quimpéroise Sabella SAS, qui conçoit et fabrique des hydroliennes
a déjà installé une hydrolienne expérimentale au Québec, sur le Saint-Laurent qui n'est
pas un long fleuve tranquille.
Sabella envisage de lancer la construction d'une hydrolienne de type industriel :
l'hydrolienne Sabella D10.
Elle sera équipée d'une hélice de 10 mètres de diamètre et actionnée par le flux et le
reflux du Fromveur, un courant redoutable de marée dont la vitesse peut atteindre
9 noeuds, plus de 16 km/h.
Le générateur de l'hydrolienne connecté au réseau électrique de l'île avec la filiale d'EDF
ERDF er fournira jusqu'à 500 mégawatt que la centrale électrique thermique de l'île n'aura
pas à produire(sauf durant l'étale de basse et de pleine mer où le courant marin diminue).

Après Bénodet dans l'Odet, un projet de ferme hydrolienne "Eussabella"
:
3 autres machines rejoindront la première Sabella sur le site de Paimpol-Bréhat .
Eussa, nom de l'île d'Ouessant en breton.
L'île d'Ouessant, située à 15 km du continent n'a jamais été reliée au réseau EDF, de même
que ses voisines, Molène et Sein. Les fonds marins accidentés ne permettent pas d'immerger
un câble. Les groupes diesel de la centrale d'Ouessant engloutissent 1,8 million de litres de fuel par an pour fournir des kilowatts à un un prix de revient entre 2 et 4 fois plus élevé que
sur le continent.
Les essais de deux éoliennes terrestres dans les années 1970, sur l'île battue par les vents n'avaient pas résister aux conditions extrêmes.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire