2009
Mars : SFR est condamné par le tribunal de grande instance de Carpentras à démonter une antenne relais à Châteauneuf-du-Pape. L'Académie de médecine dénonce ce jugement qui selon elle ne repose sur aucun fait scientifique solide et réaffirme que les antennes relais ne présentent pas de danger pour la santé.
Avril : ouverture du "Grenelle des ondes" au ministère de la Santé. Il ne débouchera que sur de simples pistes, comme l'interdiction des téléphones portables à l'école. L'Etat renonce à faire abaisser, comme le demandaient les associations, les seuils d'émission tolérés.
Mai : Bouygues Télécom annonce renoncer à toute nouvelle implantation en attendant une clarification du débat.
Juillet : Paris décide d'expérimenter l'abaissement du seuil d'exposition aux ondes à 0,6 v/m au lieu du seuil de 2 v/m en vigueur dans la capitale.
Nouvelle réunion du Grenelle des ondes qui décide la création d'un comité opérationnel sur les antennes relais, de groupes de travail sur les protocoles de mesures des ondes et sur les conditions de mise en oeuvre d'une recherche indépendante.
Août : la justice interdit à Orange l'installation d'une antenne relais à Paris. Orange annonce son intention de faire appel.
Septembre : un an après la condamnation de Bouygues Telecom à démonter une antenne-relais dans les Yvelines, la justice lyonnaiserejette la demande d'un collectif de parents d'élèves exigeant le démantèlement d'une antenne près d'une école.
Octobre : le Sénat interdit l'usage des téléphones portables dans les écoles maternelles, primaires et collèges.
Le rapport de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) sur les radiofréquences conclut qu'il n'existe aujourd'hui "aucune preuve convaincante d'un effet biologique" de ces ondes, mais recommande de réduire les expositions.
Novembre : le député UMP Alain Gest rend un rapport parlementaire préconisant plus de transparence lors de l'installation des antennes et des études plus poussées sur l'impact sanitaire du portable pour les enfants.
Décembre : une enquête parue dans le Journal of The National Cancer institute analysant l'évolution du nombre des tumeurs cérébrales entre 1974 et 2003 au Danemark, en Finlande, en Norvège et en Suède, ne montre pas d'augmentations significatives.
2010
Mai : les résultats de l'étude Interphone, commencée en 2000 et discutée par les scientifiques depuis 2006, publiés dans la revueInternational Journal of Epidemiology, concluent à l'absence de risque accru de cancer pour les utilisateurs de portables.
Quelques Commentaires :
L'express écrit en sous-titre (à propos de l'exclusion des risques sanitaires) : "des études plus récentes ont encouragé ceux qui soutiennent le contraire".
Abaisser le seuil d'émission des antennes relais à 0,6 V/m ou diminuer leur densité est à double tranchant: en effet, le téléphone mobile voyant la réception se dégrader risque d'augmenter sa puissance d'émission, ce qui est potentiellement plus dangereux que l'expositon au champ d'une antenne-relais plus puissante pour un gros utilisateur de portable
je vois en permanence de nouveaux lotissements où les gens construisent sous les antennes relais.comment vouloir donner aux enfants des portables aussi nocifs que les antennes sans vouloir ces même antennes et que d'économies à faire en ces temps difficiles.j'ai vu des personnes acheter des pavillons en bout de piste de roissy et se plaindre ensuite du passage des avions,problème analogue.on veut,on fait,et l'on se plaint.peut-être un mal français plus grave que la grippeA!
Les villes de Courbevoie, de Niergnies, de Hérouville-Saint-Clair ont interdir le WIFI dans les écoles.
Beaucoup de personnes se découvrent électro-sensibles.
La multiplicité des ondes qui nous entourent doit être prise en compte. Il me semble important de faire faire des mesures par des laboratoires indépendants (par exemple le CRIREM) afin de s'assurer que les limites ne sont pas atteintes.
Peut-on l'envisager à Neuilly Plaisance ?
Plus d'infos sur
le blog de Pierre FACON
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