Au cours de ces débats, nous avons pu noter des avancées certaines :
- déclarations répétées des agences d’expertises – AFSSET et INERIS – sur la nécessité de prendre en compte l’ « incertitude scientifique » et proposition d’application à la téléphonie mobile du principe ALARA (recherche de l’exposition la plus basse possible. Celui-ci se décline en trois dimensions : ne pas exposer lorsqu’on n’est pas obligé de la faire ; fixation d’une valeur réglementaire d’exposition à ne pas dépasser ; assurer l’exposition la plus basse possible, y compris au-dessous de ce seuil, pour les populations sensible notamment. La tonalité de ces déclarations était toute nouvelle et aurait du permettre d’initier une démarche de précaution dans ce dossier ;
- positions, elles-aussi, répétées des élus qu’il s’agisse des députés, sénateurs ou des représentants des associations des maires pour inciter l’Etat à agir, en considérant que la pire des solutions serait de « ne pas bouger ».
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- positions, elles-aussi, répétées des élus qu’il s’agisse des députés, sénateurs ou des représentants des associations des maires pour inciter l’Etat à agir, en considérant que la pire des solutions serait de « ne pas bouger ».
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Le pire le plus inacceptable concerne les antennes-relais et justifiait à lui seul la dénonciation de l’opération et notre décision de claquer la porte :
« En l’état actuel des connaissances, une révision des seuils réglementaires n’est pas justifiée d’un point de vue sanitaire », assène sèchement le communiqué de la ministre de la Santé, qui passe ainsi sous silence une mois de débats. Si on ajoute à cela que l’on ne trouve pas un mot concernant les sites sensibles, on comprendra que les ministres ont manifestement opté pour le statu quo que leur demandaient les opérateurs.
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Le Grenelle des ondes est une occasion manquée qui ne manquera pas de renforcer la mobilisation citoyenne à l’encontre d’un développement anarchique des antennes relais. Les mots seuls ne régleront pas les maux dont souffrent les riverains d’antennes relais. Nous appelons donc les collectifs de riverains à amplifier la mobilisation afin d’obtenir de la part des parlementaires ce que le Gouvernement refuse de nous accorder.
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