La centrale du Tricastin n’augmenterait pas le nombre de cancers
Une étude sanitaire autour du site du Tricastin menée par l'Observatoire régional de la santé (ORS) Rhône-Alpes sur commande de la commission locale d'information auprès des grands équipements énergétiques du Tricastin (Cligeet) conclut que les cas de cancers ne sont pas plus nombreux dans les 37 communes proches de la centrale qu’ailleurs en France.
Exception : le cancer du pancréas chez la femme, rare et foudroyant.
« On observe une hausse de 40 % des cas par rapport à la population générale. La donnée est significative, mais il convient de la rapporter au nombre relativement faible de cas observés (six décès par an en moyenne) pour ne pas en tirer de leçon trop hâtive », explique l'épidémiologiste Olivier Guye, auteur de l'étude et directeur de l'ORS Rhône-Alpes.
Au contraire, les cancers du sein seraient moins nombreux. Sur les 80 000 personnes étudiées, l’étude recense 20 % de cas de moins par rapport à la population générale. Cette étude, basée sur des fichiers de l’Inserm, de l’assurance maladie, de l’agence régionale de l’hospitalisation et des registres pédiatriques, est plus une photo qu’une analyse. C’est le reproche adressé par la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad)
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