énergies renouvelables : le marché des éoliennes offshore

	La France à la conquête de l'éolien  "offshore" . La Tribune parle de trois consortiums pour répondre à l'appel d'offres lancé par le gouvernement : EDF, GDF Suez et l'espagnol Iberdrola et 5 parcs à une quinzaine de kilomètres  au large répartis sur 5 zones : Saint-Brieuc,  Saint-Nazaire, Courseulles-sur-Mer,  Fécamp et  Dieppe Le Tréport.
Ces parcs représenteraient une production de 3000 MW (mégawatts), l'équivalent de  3  réacteurs nucléaires. La France qui produit 75% de son électricité grâce au nucléaire est doté d'un littoral qui se prête favorablement au développement de l'éolien en mer. Elle va consacrer un investissement de 10 milliards d'euros pour ce projet qui va constituer un test grandeur nature pour électriciens et fabricants de turbines. Ce projet pourrait s'étendre ailleurs en Europe.
	La construction de 500 à 600 éoliennes au large des côtes de la Bretagne et de la Manche. Ce sont des turbines fixées  par un treillis métallique, 125 mètres de haut avec un diamètre de pales de 150 mètres, pour une puissance de 6 MW.

Cet appel d'offres est une opportunité pour créer une filière de fabrication d'éoliennes en France.
EDF Energies nouvelles s'est associé avec Alstom et le danois Dong,
GDF Suez travaille avec son concurrent allemand E.ON,Vinci et Areva
Iberdrola a monté un consortium avec Technip, Areva et Neoen(filiale de la Caisse des dépôts).
Le vice-président de l'activité éolien offshore chez Alstom, Frédéric Hendrick surveille les projets
aux Etats-Unis et en Chine, qui pourraient devenir des grands marchés prometteurs pour les éoliennes en
mer. Areva met en avant les 4.000 emplois qu'il pourrait créer en France et on entrevoit des milliers d'emplois potentiels.
La France s'est fixé pour objectif de porter à 23% la part des énergies renouvelables dans sa
consommation d'énergie à l'horizon 2020.