La nappe phréatique est une réserve d'eau qui se trouve sous la surface de la terre au-dessus d'une poche de terre imperméable. Elle alimente les puits et les sources en eau potable.
La terre est recouverte à 70% par l'eau, mais cette eau est en partie salée donc impropre
à la consommation.
95% de l'eau douce est stockée dans les nappes aquifères. C'est l'eau que nous consommons et donc issue des nappes phréatiques (25 à 40%).
Cette eau est de très bonne qualité car elle est protégée par une couche d'argile qui sert de
filtre.
Les pollutions de la nappe phréatique :
Le degré de pollution de la nappe phréatique constitue un risque sanitaire
très grave.
Le dérapage de la technologie
La pollution agricole avec engrais et pesticides que les eaux de pluie vont emmener dans les
réservoirs souterrains,
la pollution industrielle : des fuites d'ordures industrielles, la contamination des sols,la nappe phréatique, les retombées atmosphériques des fumées, les hydrocarbures
la pollution saline, montée du niveau de la mer ...
la pollution ménagère (jardinage avec produits nocifs)
l'enfouissement de substances polluantes, dépôts illicites de déchets radioactifs ...
sans compter les désastres écologiques :
Bhopal, une fuite de gaz toxique qui s'échappe d'une usine de pesticide, en Inde,
le grand smog de Londres en 1952
l'explosion d'Ixtoc One en 1979, Deepwater, la marée noire au Mexique
l'explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl 1986
et bien d'autres plus récentes que vous connaissez.
L'eau des nappes souterraines, notre plus grande ressource d'eau potable de qualité, souffre de la consommation abusive de l'homme et de la pollution.
La pluie a fait son retour mais elle ne suffit pas aux nappes phréatiques : 8 nappes phréatiques
sur 10 ont soif. Plusieurs années de déficit pluviométrique font que 79% des grands aquifères
sont déficitaires.
Les cumuls de précipitations n'ont guère dépassé 30 millimètres en plaine en mai 2011.
Des mesures de restriction d'eau ont été prises dans 60 départements et 11 départements
sont placés en vigilance en date du 16 juin 2011 :
les nappes de la Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France ou encore
celles du bassin de la Garonne.
Le président Nicolas Sarkozy a néanmoins annoncé un plan sur cinq ans de création de
retenues d'eau et de réduction des volumes utilisés par l'agriculture.
Les "irrigants de la Vienne" disposent déjà de trois réserves de substitution
opérationnelles dans le département. Ces bassines sont constituées à partir d'eau pompée
dans la rivière en période hivernale et transportée par des canalisations jusqu'à la parcelle
à irriguer.
Un plan d'actions pour la période 2012-2017 concernant la gestion de l'eau et des mesures
de stockage se met en place pour subvenir aux besoins en eau d'une centaine d'exploitations
du département.
Seul 11% du territoire épargné : le Var, les Alpes-Maritimes, le nord du Gard et l'Ardèche.
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