samedi 4 juin 2011

Antarctique : le défi de Jean-Louis Etienne

MaxiSciences
Jean-Louis Etienne, médecin et explorateur français connu pour ses nombreuses
expéditions en Himalaya, au Groenland, en Patagonie, sa course autour du monde à la
voile avec Eric Tabarly, a été le premier homme à atteindre le pôle Nord en solitaire
tirant lui-même son traîneau pendant 63 jours.

Infatigable défenseur de la planète, il a réalisé la fameuse Transantarctica durant les 7
mois de l'été austral en 1989-1990 en traineaux à chiens : 6300 km.

Jean-Louis Etienne va lancer un nouveau défi :
Il met au point une station océanographique pour accueillir 5 scientifiques qui vont
faire le tour du continent antarctique et observer le courant circumpolaire austral
en se laissant dériver.
Wikipédia nous apprend que
" le courant circumpolaire antarctique est le courant marin qui coule d'ouest
en est autour de l'Antarctique et qu'il est issu de l'ouverture du passage de Drake lors
de la séparation de l'Antarctique et de l'Amérique du Sud et qu'il oue un rôle moteur dans
la circulation océanique mondiale."

L'explorateur conçoit ce vaisseau "le Polar Pod" en collaboration avec le Scripps
Research Institute et avec l'architecte naval Ship Studio basé à Lorient.
La station flottante "Polar Pod" sera construit l'an prochain puis testée en 2013 pour débuter sa mission d'exploration en 2014 au Cap en Afrique du Sud. Il utilisera les
connaissances apportées par les projets d'éoliennes flottantes pour être capables de rester parfaitement stables.
Les icebergs sont monnaies courantes dans cette partie du globe, les conditions météos
extrêmes, avec des températures glaciales et des vagues géantes. Deux voiles seront ajoutées pour orienter la trajectoire de l'engin et deux éoliennes pour alimenter les moteurs électriques.

Pour l'heure, Jean-Louis Etienne, l'aventurier, vient de décoller ce matin du pôle Nord,
de la banquise du Spitzberg pour survoler l'Alaska et la banquise à bord de sa "rozière", baptisée Generali, un ballon mixte gonflé à l'air chaud et à l'hélium pour mesurer les teneurs en gaz carbonique au dessus de l'arctique.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire