Le Gange est classé parmi les dix rivières les plus menacées au monde.
Le rejet des eaux usées non traitées est responsable à 75% de la pollution croissante
Le rejet des eaux usées non traitées est responsable à 75% de la pollution croissante
de la rivière sacrée, le reste est causé par les industries.
Il est rapporté que le Gange recevrait chaque jour les restes de quelque 400 cadavres
humains accompagnés des quelques 1550 tonnes de bois utilisées pour les crémations.
A cela s'ajoutent les 9000 carcasses d'animaux qui y sont abandonnées, autre cause
importante de pollution.
Un prêt d'1 milliard de dollars (700 millions d'euros) destinés au National Ganga River Basin Project (NGRBA) pour nettoyer le Gange.
"Clean Ganga", cette mission a pour objectif à l'horizon 2020 d'empêcher tout
rejet d'eau usée non retraitée dans le fleuve. Le nettoyage risque d'être long :
dresser un état de l'art afin d'agir pour la conservation du fleuve,
financer des usines de traitement des eaux usées et des réseaux d'égoûts,
mieux contrôler la pollution à travers la modernisation du système d'informations de la qualité des eaux du Gange.
En octobre 2009, le dauphin des rivières Brahmapoutre et du Gange, est devenu
l'animal aquatique national de l'Inde pour sensibiliser la société civile et
sauver un fleuve dont dépendent près de 400 millions d'Indiens et qui vivent sur
les berges du Gange.
Ce mammifère presque aveugle appelé "Soussou" navigue dans les eaux du Gange et de ses affluents en s'orientant et pêchant par écholocation. Il est interdit de chasse.
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