les farines animales proposées par la Commission européenne

Tout le monde se souvient de la crise de la vache folle en 2001, avec la transmission de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) à l'homme .

Cette maladie mortelle qui ressemblait à la tremblante des ovins et des caprins causée par un prion, avait trouvé son origine dans l'utilisation pour l'alimentation des bovins, de farines animales obtenues à partir de parties non consommées des carcasses bovines et de cadavres d'animaux.

Le Conseil National de l'alimentation vient de voter le retour des farines animales.

L'adoption de cette mesure en 2011, en séance plénière à Strasbourg ,

ne concernerait que le secteur de l'aquaculture et une "extension éventuelle à l'alimentation

des porcs et des volailles pourrait ensuite être mise en place sous réserve d'un bilan

bénéfices/risques".

La France, doit-elle les réutiliser ?

Alors que la bactérie Eceh sévit actuellement en Europe,

l'utilisation de farines animales va raviver de sombres souvenirs.
Au Royaume-Uni, en France, cette maladie avait décimé des cheptels entiers,

185000 vaches atteintes en 10 ans, et plus

de 200 individus avaient souffert de la maladie de Creutzfeldt-Jakob.

Ils ne tiennent pas compte des avertissements de la nature.

Le ministère de l'Agriculture a décidé de saisir l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'Alimentation (Anses) pour évaluer les dangers éventuels liés à un retour des farines.

Pourquoi reproduire les mêmes erreurs que par le passé ? (Agoravox)