Gaz de schiste : le gouvernement abroge trois permis dont celui de Total et de l'américain Schuepbach
dans le sud de la France.
Le Parlement avait voté une loi cet été sous la pression d'élus locaux pour dénoncer la fracturation hydraulique, la technique qui pollue les nappes phréatiques et qui consiste à "fracturer" la roche en grande profondeur
de 1000 à 3000 mètres.
Le chef de file des anti-schiste José Bové a déclaré :
"Je suis satisfait que le gouvernement décide d'abroger des permis qui auraient utilisé la fracturation
hydraulique."
La communication officielle fait état de trois permis de gaz à
Nant en Aveyron,
Villeneuve-le-Berg en Ardèche et
Montélimar dans la Drôme.
D'autres permis d'huile de schiste sont concernés dans le bassin parisien. "Nous allons rester vigilants
et étudier dossier par dossier".
Jeudi, l'Assemblée nationale doit discuter d'un texte pour interdire l'exploitation des gaz et huiles
de schiste "quelle que soit la technique".
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