jeudi 1 septembre 2011
l'ISS
Après l'arrêt du programme des navettes américaines, la station spatiale internationale ne dispose
plus que de 3 filières de ravitaillement :
la Russie, avec le vaisseau Progress,
l'Europe, via le véhicule de transfert automatique (ATV) et
le Japon, au moyen du vaisseau HTV.
Un vaisseau américain prendra la relève, mais pas avant 2015.
De graves incidents se sont produits :
un vaisseau-cargo Progress M-12M, avec 2,9 tonnes de vivres et de carburant à bord, propulsé par la fusée Soyouz, a té victime d'une défaillance du dernier étage du lanceur et n'a pas réussi à atteindre l'orbite. Il s'est écrasé le 24 août en Sibérie Occidentale. C'est ce qui a poussé les Russes à décaler le prochain
vol habité à destination de l'ISS nous explique MaxiSciences.
L'Agence spatiale russe Roskosmos a perdu contact avec le satellite de télécommunications
Express AM4 lancé par la fusée Proton.
Roskosmos a perdu contact avec 6 satellites au cours de ces 9 derniers mois.
Ces déboires résultent du manque de financement dans les années 1990 nous dit Le Figaro.
Suspension des vols du lanceur lourd Proton victime d'une panne du système de guidage.
"Expedition", l'équipage de l'ISS est composé de six astronautes, trois Russes, deux Américains et un Japonais. Les rotations se font tous les six mois.
Heureusement, il ne faut pas qu'un vaisseau quitte la terre pour permettre l'évacuation des spationautes
actuellement dans la station. Ils ne pourront pas rester plus de six mois sans risques pour la santé,
en raison de l'exposition aux rayons solaires.
Deux vaisseaux Soyouz sont amarrés en permanence à la station pour permettre l'évacuation et il
y a suffisamment de vivres à bord de l'ISS pour tenir jusqu'à l'été 2012.
L'avenir de la Station spatiale internationale n'est pas encore remis en question mais l'inquétude
grandit quant à la capacité à la maintenir habitée jusqu'à la fin de l'année.
Le tir d'une capsule de trois places ne devrait intervenir qu 'à la fin octobre, début novembre.
La dernière capsule Soyouz amarrée à la station a, comme les autres, une durée de vie limitée.
Le carburant, du peroxyde d'hydrogène, se dégrade et peut mettre en péril l'opération de retour audelà
de 200 jours. La NASA ne prendra aucun risque, quitte à laisser la station déserte pour la première fois
depuis qu'elle a accueilli son premier passager en 2000.
Autant de raisons qui poussent la NASA et Roskosmos à espérer que le prochain décollage puisse avoir lieu comme prévu à la mi-octobre.
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