fabrication d'un livre et son impact écologique

Il était une fois l'effet de serre.
Alors qu'on multiplie des campagnes pour la réduction de la consommation de papier, de suremballage,
qu'on définit des politiques d'impression sur papier recyclé, que l'on réduit le gaspillage,
la question est délicate pour la littérature jeunesse.
Les livres pour enfants pose la question de l'empreinte carbonique sur toute l'industrie.
Rainforest Action Network a tiré le signal d'alarme :  une majorité d'éditeurs jeunesse compte dans
leurs catalogues des titres conçus à partir de bois de la  forêt tropicale indonésienne ou du
papier provenant de plantations spécialisées dans la pulpe d'acacias ( Bastien Morel 2010 actua.litté.com).

Selon IPSOS, 268 millions de livres ont été vendus en France en 2010.
Si la lecture est un plaisir inoffensif, la fabrication des livres l'est moins pour l'environnement :
consommation d'eau, d'énergie, abattage d'arbres ...


Alors quel est l'impact du livre, ou mon iPad est-il écolo ? 


Futura-techno s'interroge : le livre électronique est-il un mirage technologique ou un désastre écologique ?
pas de papier, mais des minerais rares dont l'extraction détruit aussi des forêts.
Le livre électronique est lu sur un ordinateur, un téléphone mobile, qui nécessite des minerais précieux
comme le coltan, le lithium ou les terres rares pour les batteries. La fabrication des objets et un gouffre
énergétique.
L'exploitation minière est aussi une cause majeure de déforestation et de destruction des écosystèmes.
l'imprimé face au numérique : la comparaison implique trop de paramètres : l'impact des serveurs,
les supports numériques, la durée de vie des appareils, l'utilité de chacun.

Le SNE (Syndicat National de l'Edition) dont les missions et le champ d'intervention sont larges mais centrés sur la responsabilité environnementale stricto sensu travaille en étroite concertation avec l'ensemble de la filière du papier, du livre imprimé et numérique.