La Pologne veut exploiter son gaz de schiste qui s'inscrit dans sa stratégie en matière de
sécurité énergétique. Le pauvre plombier polonais devient un très riche gazier.
Rien ne distingue le gaz et l'huile de schiste du gaz naturel et du pétrole. Ils ne se situent
pas dans une une poche mais se trouvent piégé dans les roches. C'est donc une alternative
très tentante : l'exploitation des gaz de schiste qui même élevée, est compensée par le faible
risque d'échec des forages.
Les estimations de la Pologne parlent d'une réserve de gaz de quelque
5300 milliards de mètres cubes de gaz dans ses sous-sols, d'une valeur de
1380 milliards d'euros.
Si les gisements sont confirmés, ce serait une aubaine pour Varsovie dont la dépendance énergétique face à Moscou reste sa préoccupation. 40% des ressources sont importées
de Russie pour un pays de 38 millions d'habitants.
Il ne faut pourtant pas masquer les effets secondaires liés à la technique d'hydrofracturation
utilisée qui nécessite d'énormes quantités d'eau et qui risque de contaminer les nappes
phréatiques.
En France, le Premier ministre François Fillon, auteur du fameux lapsus sur
le gaz de "shit"' à l'Assemblée nationale, a fait marche arrière.
La fronde des collectivités locales concernées et des écologistes ont pour un temps stoppé le
projet.
La Pologne se positionne en matière de sécurité énergétique. Les gisements polonais sont
enfouis très profondément, ce qui pourrait limiter le risque de pollution des nappes phréatiques
et encourager le gouvernement.
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