L'avenir du pétrole de schiste est entre les mains des députés. A l'extérieur, le collectif
"Stop pétrole de schiste 77" compte bien continuer à influer sur les débats du vote
de cette proposition de loi déposée par Christian Jacob (UMP) visant à interdire
son exploration et son exploitation.
La Seine et Marne serait en effet assise sur une importante réserve de ce gaz
naturel. Les sous-sols regorgent de pétrole (4 milliards de dollars en jeu) :
à Jouarre, Signy-Signets et Doue mais également sur tout le bassin parisien.
Il est disséminé dans des argiles profonds et imperméables.
On pénètre horizontalement les schistes dans lesquels on envoie des millions
de litres d'eau et de sable à haute pression avec des adjuvants chimiques pour
ouvrir la roche. C'est la fracturation hydraulique et l'inquiétude pour la nappe
phréatique de Champigny sur Marne qui dessert tout le bassin parisien.
Des puits de pétrole, il y en a déjà 2000 en Seine et Marne,
avec une production de 1,4 million de barils produits,
soit 0,25% de la consommation nationale.
C'est 90% du territoire du département qui est convoité par les pétroliers.
Une dizaine de permis de recherche ont été accordés
dont Toréador-Hess, pour les travaux de forage à Jouarre, Signy-Signets et Doue.
D'autres compagnies internationales dont
le canadien Vermilion à Saint-Just-en-Brie,
le suédois Lundi, le suisse Pilatus, le français Thermopyles, ...
A la levée de boucliers contre les pétroliers à Doue, José Bové, eurodéputé (Europe Ecologie) mobilise le 10 mai 2011, pour exiger l'arrêt immédiat et définitif de toutes explorations minières par fracturation hydraulique.
Le texte étudié au Palais-Bourbon ne dissipe pas les inquiétudes des écologistes très mobilisés.
Les députés vont-ils interdire l'extraction du gaz de schiste par fracturation
hydraulique ? (RTL.fr)
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