Maxisciences
Echappées d'élevage, des perruches domestiques seraient retournées à la vie
sauvage dans 35 pays, surtout en milieu urbain.
Ces perruches moines sont originaires de l'Asie et de l'Afrique, c'est une
sous-espèce venant de l'Inde qui s'est répandue en Grande Bretagne. Elle a même été
signalée en Ecosse.
Le club des ornithologues de Châteauguay nous raconte un fait cocasse :
"Au Sud de l'Angleterre, à Esther, un club de rugby abrite une colonie de 2500 perruches à collier et a même pensé à changer son nom en Perrokeets."
Sa taille peut atteindre 40 cm et elle a un joli plumage vert flamboyant.
Ces oiseaux exotiques se reproduisent rapidement (10 poussins par an) et pourraient
constituer une menace pour l'agriculture et la sécurité publique : 4000 perruches
évoluent à Londres.
Une menace pour l'agriculture, elles mangent des fruits, des fleurs, des bourgeons
fruitiers et chassent les autres oiseaux aux postes d'alimentation. Elles pourraient évincer les espèces indigènes.
Elles fabriquent des nids très solides et de grande taille que partagent la colonie sur les pylônes électriques et ces perroquets crient et sifflent.
Pour éviter les nuisances qu'ont déjà expérimentées d'autres pays, il faut piéger et rapatrier, enlever des nids mais la Société royale pour la protection ornithologique
du pays souhaiterait éviter l'abattage des oiseaux.
Les autorités britanniques viennent de décider de contrôler les populations de perruches
moines qui ont commencé à coloniser la région londonienne depuis 1990.
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