Le permafrost ou pergisol, est un sous-sol gelé dont la température ne dépasse pas 0 degré Celsius pendant au moins deux années consécutives. Il s'étend en Alaska et en Sibérie. Il est victime aujourd'hui du réchauffement climatique et pourrait accentuer l'effet du réchauffement climatique.
Le processus de dégel crée des affaissements de terrains, des déformations des routes, des ruptures des oléoducs.
Wikipédia nous précise que cette couche gelée qui représente près de 19 millions de km2, soit 1/5ème des terres émergées de l'Hémisphère nord, contient des quantités de matières organiques composées de carbone et de méthane.
Le méthane a un potentiel de réchauffement global 25 fois plus important que le dioxyde de carbone (CO2) sur une période de 100 ans.
Ce stock de carbone neutralisé par le gel dans le sous-sol, libérera du dioxyde de carbone (gaz à effet de serre dans l'atmosphère) qui correspondrait à des milliards de tonnes de méthane.
Sciences et Avenir évaluait ce stock à quelque 1700 milliards de tonnes de carbone et ce volume serait
équivalent à celui produit par la déforestation.
La fonte
On commence déjà à voir des phénomènes thermokarsts sous les fondations dus à la fonte du permafrost :
des affaissements de terrain , des "forêts ivres" où les arbres se penchent à des angles surprenants.
Le traitement des émissions de méthane pourrait être envisagé afin de tirer de ce gaz de l'énergie de
chauffage ou d'en faire de l'électricité.
Geo France nous apprend que Total, Gaz de France et l'Institut français du Pétrole associés
au CNRS expérimenteraient un procédé d'extraction du méthane contenu dans la glace par des injections d'eau chaude dans les couches profondes et sa récupération sous forme gazeuse.
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