jeudi 4 août 2011

une météo des "méduses" annoncée pour 2012


Les plages biarrotes connaissent l'arrivée des méduses.
Le 3 août 2011, entre 30 et 40 personnes ont été piquées par ces invertébrés à la
Côte Basque.
Ce ne sont pas des physalies qui ne sont d'ailleurs pas des méduses mais des
siphonophores nous explique Wikipédia, des grappes de polypes reproducteurs et
digestifs d'où trainent des tentacules pourpres ou bleues.
Ces flotteurs sont remplis d'air et de dioxyde de carbone et le venin de la physalie
est toxique pour l'homme
(On les appelle également galères portugaises)

Medusak hondartzak medusas
Les physalies vivent dans les mers tropicales mais peuvent visiter les côtes
européennes. La plage hisse son drapeau rouge, elle est interdite de baignade.

Si une méduse pique, pas de panique.
Elles engendrent des blessures qui disparaissent après application d'une pommade
sur la brûlure, une crème apaisante ou corticoïde, des antihistaminiques.
Si une méduse morte est échouée, même desséchée, ne pas la toucher, elle
pique encore.
Penché sur ses aquariums, Gabriel Grosky, directeur de l'Observatoire océanologique de
Villefranche-sur-Mer, qui ne se lasse pas du spectacle d'une pelagia noctiluca, la
méduse de Méditerranée, pourrait établir un bulletin météo des méduses pour 2012.

L'arrivée de ces demoiselles translucides est le cauchemar des maires et des estivants.
L'étude des courants, des vents, du plancton permet de déduire, par simulation,
la dérive et à l'aide de capteurs sur des bouées et des engins flottants, il serait possible de
repérer les essaims de méduses 48 heures à l'avance. Ce n'est pas une chose aisée car
la méduse peut descendre à 400 mètres de profondeur mais a tendance, la nuit, à remonter
à la surface.

Le réchauffement climatique, la hausse des températures des eaux du globe
contribuent à la prolifération des méduses. La faute en revient à la surpêche de leurs prédateurs naturels, au premier rang desquels le thon rouge.

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