photo TEPCO une digue temporaire le long de la centrale
La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco), qui exploite un tiers des
centrales nucléaires japonaises, avait fait part aux autorités qu'un risque de tsunami
de plus de 10 mètres pouvait s'abattre sur sa centrale Fukushima Daiichi,
moins d'une semaine avant l'accident nucléaire.
A la suite du séisme, c'est une vague de 14 mètres de haut qui a mis hors service
l'alimentation électrique du complexe atomique et un enchaînement d'évènements
qui ont provoqué l'accident nucléaire.
Des révélations qui dérangent alors que les autorités ont jusqu'à présent affirmé
que le désastre avait excédé les hypothèses nous informe Developpementdurable.com.
L'accident est classé au niveau 7, le plus élevé de l'échelle INES, c'est à dire
le même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl de 1986 nous précise
Wikipédia.
Les rejet d'iode 131 et de césium 137 sont estimés par l'IRSN à environ 10% de
la catastrophe de Tchernobyl.
Les experts plaident pour la mise en place de systèmes réglementaires
indépendants et pour le renforcement des systèmes de réponse d'urgence
aux catastrophes naturelles dans le domaine des communications.
Une conférence ministérielle sur la sûreté nucléaire appelée par le directeur général
de l'AIEA, Yukiya Amano, se tiendra du 20 au 24 juin au siège de l'agence à Vienne.
Il s'agira de mettre en place un corset de normes de sûreté nucléaire plus rigoureux
encore que celui existant.
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