La Tribune
Le Jour J de l'éolien offshore français vient d'être lancé ce lundi 11 juillet 2011.
Ce premier appel d'offres pour le développement de 3000 MW sur 5 sites au large des
côtes de l'Atlantique et de la Manche était attendu depuis 8 mois :
Dieppe-Le Tréport (Seine Maritime), 750 MW
Courseulles-sur-Mer (Calvados), 500 MW
Fécamp (Seine Maritime), 500 MW
Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), 500 MW et
Saint-Nazaire (Loire Atlantique), 750 MW
ces cinq zones font partie de la première phase et devraient être opérationnelles en 2015
a annoncé Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie et du Développement durable.
Plusieurs consortiums se sont constitués en préparation de ce marché de
10 milliards d'euros.
Début 2011, Alstom qui développe une éolienne de 6MW et EDF-EN ont fait alliance et
viennent d'intégrer l'énergéticien danois Dong Energy.
Areva (qui a des éoliennes en mer au large de l'Allemagne, GDF Suez et Vinci ont conclu
un accord pour 3 des zones concernées.
Des acteurs étrangers pourraient répondre à l'appel d'offres :
Le géant allemand E.ON rechercherait un partenaire,
le portugais EDP est intéressé par plusieurs sites.
Cet énorme chantier industriel est aussi une compétition entre ports, sites incontournables
ou seront assemblées les éoliennes géantes.
Ce plan, décliné par le Grenelle de la mer prévoit la deuxième tranche (3GW) des 6000 MW
d'installations éoliennes en mer et d'énergies marines en France et
devrait être lancée dès avril 2012.
La France s'est fixé l'objectif 23% des énergies renouvelables à l'horizon 2020.
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