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Cette multinationale néerlandaise à l'origine des déchets toxiques déversés en Côte
d'Ivoire en 2006, fait l'objet d'une nouvelle enquête menée par le procureur des Pays-Bas.
Elle est soupçonnée d'avoir soudoyé un homme politique jamaïcain pour obtenir une
extension de contrat concernant du pétrole nigérian, en 2006.
Trafigura Beheer BV a été condamnée pour avoir exporté de façon illégale des déchets
toxiques depuis le port d'Amsterdam jusqu'en Côte d'Ivoire à bord d'un cargo, le
Probo Koala.
Le déversement de ces résidus toxiques (528 tonnes déversées sur le sol ivoirien)
avaient causé 16 décès selon la justice ivoirienne et des conséquenses sur la santé de
dizaines de milliers de personnes.
En 2007, Trafigura avait versé 152 millions d'euros pour indemniser les victimes et
financer les opérations de dépollution en échange de la libération de ses dirigeants
incarcérés à Abidjan.
Pour Greenpeace, corrompre un homme politique est répréhensible et mérite une
procédure pénale, mais le fait d'avoir déversé des déchets toxiques, mettant en danger
la santé des habitants d'Abidjan et méprisant leur droit à vivre dans un environnement
sain mérite le même traitement.
Un film documentaire de 26 minutes
"Conséquences des déchets toxiques sur les populations"
a été réalisé par les associations des victimes des déchets toxiques :
pour la plupart, ce sont des enfants dont les parents auraient inhalé pendant la grossesse
ces produits toxiques, qui en ont subi les frais. Des enfants sans mains, ou d'autres
estropiés sont présentés dans ce film.
Le président du Fadet-ci a promis d'acheminer des copies de ces films à la société pour
lui rappeler la gravité de son geste et l'étendue des dégâts.
La fédération a initié depuis 2010 des opérations d'identification des victimes des déchets
toxiques, pour l'instant 22.000 victimes ont été recensées.
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