Sciences et Avenir
L'explosion de la plateforme pétrolière du groupe BP, le 13 juillet 2010,
a entraîné non seulement la dispersion de 4 millions de barils de pétrole mais a
rejeté près de 500.000 tonnes d'hydrocarbures gazeux (le méthane et le pentane)
dans le golfe du Mexique.
Les déversements atteignent entre 1,6 et 3,1 millions de barils équivalent pétrole.
Dans le cas de la plateforme Deepwater Horizon, l'explosion qui a eu lieu à 1480 mètres
de fond a subi les contraintes d'importantes pressions et de basses températures,
a piégé les hydrocarbures gazeux libérés à une profondeur entre 1000 et 1300 mètres.
Dans cette zone, ils seront consommés par des microorganismes, par oxydation
ce qui entraîne la raréfaction de l'oxygène.
La reconstitution de l'oxygène du système prendra de nombreuses décennies.
BP souhaite que le dispositif sous-marin empêche le pétrole de rejaillir, l'entonnoir devrait rester fermé jusqu'à ce que le dispositif permanent soit installé.
Le gouvernement s'inquiète de la possibilité que le bouchon placé sur le puits provoque
des fuites de pétrole et de gaz ailleurs ce qui pourrait provoquer l'éclatement du puits.
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