On se souvient de la marée noire qui avait relâché l'équivalent de 4 millions de barils de
pétrole dans le Golfe du Mexique suite à l'explosion de la plateforme pétrolière
Deepwater Horizon exploitée par BP.
Et pourtant, une éruption de puits (blowout), improbable sur le papier s'est pourtant produite
le 20 avril 2010.
Un an après, alors que la fuite a été extrêmement difficile à reboucher, le groupe BP repart forer en eaux profondes.
C'est pourtant sous les fonds marins que repose un cinquième des réserves d'or noir.
Les compagnies pétrolières ne cessent de plaider pour une reprise des forages.
Les réserves terrestres s'épuisent. La guerre civile en Libye et les révoltes du monde arabe
soulignent le risque politique associé à cette région du monde qui concentre le tiers de la
production d'or noir.
"Avec beaucoup de bassins en déclin, notre industrie n'a d'autres choix que d'explorer des frontières à risque, l'Arctique, les ressources non conventionnelles et, oui, l'eau profonde",
"En 2020, les puits à plus de 2000 mètres de profondeur devraient fournir 5 millions de
barils par jour", déclarait le PDG de BP, Bob Dudley.
explosion de la plateforme pétrolière Deepwater Horizon 21 avril 2010 Photo HO/AFP
Aux Etats-Unis, les autorités ont publié des exigences en matière de sécurité pour les
forages en mer. Elles s'appliqueront dans l'immédiat pour l'exploration à faible profondeur.
Le moratoire de six mois pour les nouveaux forages à plus de 150 mètres de fond est maintenu dans l'attente de nouvelles règles qui pèseront sur les coûts.
Le moratoire de six mois pour les nouveaux forages à plus de 150 mètres de fond est maintenu dans l'attente de nouvelles règles qui pèseront sur les coûts.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire