Le Point affiche en première page des photos inquiétantes de rats nourris avec des maïs OGM. Une étude faite à l'université de Caen pendant 2 ans pour évaluer la consommation de maïs génétiquement modifiés publie les effets pervers des OGM dans l'alimentation alimale. Des tumeurs mammaires et troubles organiques et un taux de mortalité élevé a été révélé par ce rapport chez les rats traités des deux sexes. |
José Bové, l'Eurodéputé vert demande à la Commission européenne la suspension des autorisations de culture concernant les variétés de maïs Monsanto MON810 et des pommes de terre Amflora de BASF, ainsi que les autorisations d'importer du maïs et du soja transgéniques. |
Mais la menace des OGM est bien réelle en France et son impact doit être évalué sur le long terme.
Aujourd'hui, notre planète est estimée à 7 milliards d'hommes au 31 octobre 2011, et déjà,
13% de la population mondiale ne mange pas toujours à sa faim.
La production alimentaire diminue avec l'érosion, la salinisation, la baisse des nappes phréatiques.
Avec l'urbanisation croissante, il y a moins de terres cultivables.
Les températures augmentent et les précipitations sont de plus en plus irrégulières.
Certaines régions connaissent la sécheresse qui rend la terre difficilement cultivables, parfois la désertification alors que d'autres connaissent des pluies intenses qui causent des inondations et détruisent les terres cultivées.
En 2050, la population globale risque d'atteindre les 9 milliards d'hommes et il nous faudra relever un défi.
Les changements de demain viendront de nos choix de consommation et de nos comportements :
en finir avec le gaspillage des ressources et le gâchis de la nourriture,
économiser les ressources en eau et pratiquer le tri des déchets,
limiter la pollution et les impacts sanitaires liés à l'usage d'engrais chimiques et de pesticides.
Chaque aliment a un impact environnemental. Il faudra inventer une agriculture écologiquement intensive,
un modèle qui n'est pas aussi productif que l'agriculture intensive.